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Témoignages

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14 messages.
NG a écrit le 24 février 2021
A cette séance-ci de champ d'argile en décembre 2020, mes mains ont surtout dialogué avec les coins de la base du cadre, proches de moi. Ces angles aux changements de direction si clairement perpendiculaires, solides, et qui me permettaient la sensation de la base, m'ont connecté à la sensation d'une construction interne nouvelle pouvant enfin prendre place en moi. Ressentir cette sécurité, cette assise, ce point de départ ferme vers différentes directions qui m'a tant manqué dans ma vie... Et pourtant il était là, entre mes mains, et mon corps comme mon esprit pouvait se remplir et se nourrir de cette sensation si structurante. Une grande chaleur s'est déployée d'abord entre mes mains, puis dans tout mon être, à partir de cette nouvelle compréhension corporelle de la possibilité que je porte en moi mais que je n'avais jamais pu réellement saisir il me semble...
Je suis émue, touchée par la beauté et la force de ce contact. Cette prise de conscience cellulaire présage il me semble aussi d'autres changements qui sans doute prendront place lors d'autres expériences dans le champ par l'argile... Mais n'anticipons rien ! Chaque expérience est une surprise, et vient nourrir la zone de moi qui est prête à recevoir, à comprendre, à intégrer ces réalisations profondes. Je sens qu'il faut que je prenne le temps de savourer chacun d'entre eux. La chaleur qui monte et se déploie à l’intérieur de mon corps lorsque je goûte à cette puissance de vie là est un bon indicateur pour moi...
Merci à Bénédicte pour l'accompagnement si juste de ces étapes qui me font grandir, et me renforcer de champ en champ ! Je sens davantage ma base, mon centre, mon axe, ma densité de manière durable. A partir de là, je peux me redresser, m'élever, m'accomplir...
Je suis de plus en plus en paix, en phase, voire en joie, avec le fait d'habiter mon corps, pleinement.
Quel bonheur !
a écrit le 21 février 2019
Un message d’une amie d’Estonie qui évoque le « clay field », ma curiosité et ma sensibilité au mot argile et l’univers qu’il contient, et ça a suffi. Quelques mois plus tard j’avais une adresse en France, une date de séance collective et j’ai plongé.
J’ai plongé au contact de la matière, au contact de moi.
Matière d’âme, terre d’appartenance, argile de mon cœur et de mon corps, souvenirs d’enfance et de reliance.
On ne touche pas un champ d’argile sans être touché, sans que des bouts de début d’humanité se mani-festent. Car il y a la terre et il y a ma main, mes mains.
Mes mains qui savent, que j’apprends à écouter, qui me guident toujours, qui savent aller jusqu’au bout, qui ont des choses à me dire, qui ont tant attendu et qui savent quand s’arrêter. Mes mains qui hésitent, entendent, tâtonnent, qui découvrent ou recouvrent, qui creusent ou qui amassent, et qui font tellement tellement d’autres choses ordinaires si extraordinaires et que je n’ai pas besoin de penser ni de décider. Ni même de comprendre. Et encore moins d’expliquer.
Mais en général je comprends. Sans mots, sans images. Il n’y a rien à faire. Juste laisser faire, laisser aller vers ce qui fait du bien. Parfois ça veut dire oser.
Alors oui, j’ai osé. Avec de moins en moins de jugement ou de ruptures.
Et je m’émerveille de la trame qui se dévoile au fil des séances individuelles que j’enfile, comme des perles, de deux semaines en deux semaines. Comme si mon premier champ d’argile avait déjà contenu tout. Comme une fleur qui se déploie, des pétales d’histoire de moi, que je n’ai pas fini de découvrir, de sentir, d’observer de l’intérieur.
Il y a quelque chose qui se passe et se dépasse, qui franchit et s’affranchit, qui se construit tout en se défaisant ou l’inverse. Et ainsi grandit. En moi.

L.
20.02.2019
a écrit le 21 février 2019
Février 2019

Cette rencontre avec un espace limité, plein de terre et de possibles, sous mes mains, entre mes doigts, est devenue une vraie ressource dans ma vie. Par l’intermédiaire attentionnée de Nathalie, je me dé-couvre au travers de mes sens, dans la matière, dans le subtil. Au fil des minutes, le champ s’ouvre et devient presque illimité. Je descends. Et lorsque je ré-ouvre les yeux, je suis souvent frappée par le sentiment de vastitude que j’ai ressenti pendant le travail. Tout est toujours beaucoup plus grand sous mes mains et dans mon corps, en contact avec l’argile, l’eau et le cadre, que dans la « réalité ». C’est une sensation très puissante qui me permet de contacter mon amplitude et qui m’aide beaucoup lorsque je me sens à l’étroit dans ma vie.
J’y suis tout d’abord allée timidement, j’étais impressionnée par ce que je manipulais. J’étais aussi encombrée par ce que je croyais devoir faire, produire ou comprendre. Et puis j’ai peu à peu pris confiance, grâce au temps long que le champ d’argile offre et grâce à l’accompagnement attentif de Nathalie. J’ai commencé à oser ne pas savoir et à être juste là, ici et maintenant.
Aujourd’hui, après plus d’une année de pratique régulière, je me sens chaque fois plus disponible aux révélations, aux éclairages nouveaux, aux remises en perspective et en mouvement que chaque voyage m’apporte. Je me sens plus réceptive à toutes ces petites choses fines qui se déploient en moi à chaque séance, ces sensations que je ne voudrais pas décrire avec des mots. J’apprends la douceur et la patience.
C’est pour moi un temps unique dans ma vie de tous les jours pendant lequel je prends soin de moi dans plusieurs dimensions de mon être et où la transformation s’amorce ou se poursuit à un autre niveau que celui de mon mental. C’est aussi un moment riche pour moi de reconnexion à mon enfance et à ma singularité.
Prendre soin de moi sous le regard d’une personne qui n’est là que pour moi, qui m’accompagne où que j’aille, le temps dont j’ai besoin, au rythme où j’ai besoin est aussi une expérience très forte pour moi, qui construit de la confiance profonde dans laquelle je puise lorsque les événements me bousculent.
À chaque champ d’argile j’ai le sentiment de me rencontrer, sensiblement. Et à chaque fois j’ancre plus profondément la confiance que la vie sait ce qu’elle fait, que je peux laisser faire, que tout est là et que mon travail consiste à permettre, à laisser passer, à livrer passage.
Ce dialogue avec moi, en présence de l’autre, ce rendez-vous avec les parts de moi-même qui me sont la plupart du temps invisibles et inaccessibles, m’est devenu précieux.
J.R.
JB de Rodez a écrit le 12 décembre 2017
Fin octobre 2017, lors d'un stage proposé par la FNEY, j'ai découvert le champ d'argile avec Bénédicte de Nazelle : expérience mémorable que je viens vous résumer ici.
Devant moi, sur une grande table plastifiée, un cadre en bois carré d'environ 50 cms de coté, 10 cms de haut, rempli à ras bord d'une argile fraîche et bien tassée. A droite, une petite bassine d'eau ; à ma gauche, Bénédicte prend des notes.
J'enfile un grand tablier en plastique, je remonte mes manches et je ferme les yeux. Silence complet, c'est un saut dans l'inconnu !
Mes mains passent dans l'eau et s'offrent au champ d'argile qui se laisse pénétrer. La liberté est là, juste laisser faire, toucher et être touchée, lâcher prise. Mes mains parlent, cherchent, tâtonnent, creusent avec soin la matière glissante et créent leur petit chemin. Je ne sais pas du tout ce qu'elles font et si je les suis, c'est simplement parce que c'est bon, comme un élan vital qui sortirait au travers d'elles, une sensation intense, très agréable. Le rythme s'accélère, l'effort aussi, la pression de mes doigts, de mes poingts, de tout mon corps sur la terre, la machine est lancée ! Je creuse, j'ouvre à pleines mains, j'élargis et je ressens alors comme un besoin urgent de sortir du cadre, de pousser l'argile au-dehors comme un signe de victoire, de libération, : un aboutissement !
Une fois cet épisode mené à son terme, ce fut un retour progressif au calme et la sensation d'être arrivée au bout du voyage. Mes mains se placèrent de part et d'autre du cadre : elles pouvaient se reposer.
Un temps de pause avant d'ouvrir les yeux ... Découverte d'un bassin féminin et de ses organes reproducteurs. Incroyable. Comment cela était il possible ?
Mes mains avaient trouvé LE point douloureux, pourtant si bien caché. Ce col de l'utérus qui ne s'était pas ouvert pour mes enfants, elles venaient de le libérer d'une souffrance profondément ancrée depuis mon premier accouchement.
Je revivais, les yeux ouverts, ces gestes forts qui écartaient, avec une douce fermeté, ce lieu si intime, qui le débloquaient, qui le pacifiaient : la fin d'une longue souffrance !
Une grande fatigue saine, paisible et emplie de joie s'installa en moi. J'étais et je suis encore aujourd'hui, soulagée !
Merci Bénédicte
Marie Christine a écrit le 5 juillet 2017
Le 5 Juillet 2017
Après une dizaine de séances, un bilan très enrichissant de mon expérience du champ d’argile, c’est une véritable rencontre avec soi même qui se fait par étapes, je suis passée de l’affrontement avec la matière à la douceur et la fluidité du geste, les premières séances ont été très physiques, vécues comme une confrontation puis petit à petit il y a eu un peu plus de lâcher prise, parfois j’ai eu des doutes avant de venir en séance sur son utilité, mais à chaque fois, il se passait quelque chose de nouveau en moi, un sentiment de légèreté, d’avoir déposé dans ce cadre en bois, une émotion, une pression, une souffrance, un manque de l’enfance, un besoin de contact. Puis la douceur s’est manifestée, comme un soin à l'argile, un vrai besoin que j’ai appris à écouter, à accepter, à laisser faire mes mains, pour accueillir cette rencontre intérieure.
C’est comme si l’argile était une seconde peau, ma carapace et qu’il me fallait aller à la découverte de ce qu’il y avait en dessous, d’oser être à l’écoute et d’accepter de prendre soin de mon espace intérieur.
L’accompagnement est important, c’est un soutien, une aide à laisser faire, laisser émerger ce qui doit être, un encouragement à aller plus loin et jusqu’au bout du geste.
Le temps de parole à la fin de la séance permet de prendre du recul, de récapituler le déroulement et de mettre en parallèle avec une situation vécue consciente ou inconsciente.
Je me sens plus libre et en paix avec moi même.
de Paris a écrit le 14 mai 2017
Quatre séances déjà, chacune totalement différente des précédentes, surprenante par sa nouveauté. Je découvre que je sais laisser faire mes mains, débrancher le mental pour suivre le chemin ouvert par le champ d'argile. Au delà du plaisir que ressentent les mains dans le contact avec l'argile, chaque expérience procure une joie nouvelle - intense et durable pour l'une d'elles en particulier -, et apporte un éclairage sur le besoin qui a pu s'exprimer et être comblé. Pas de doute je compte bien poursuivre la route avec le champ d'argile!
Cerf(e) a écrit le 26 octobre 2016
J'ai vécu cette expérience du toucher de l'argile comme une naissance de mon être profond, comme un révélateur de soi, dans toute sa profondeur, comme si mon être remontait à la surface !
Je me sens plus positionnée, plus affirmée, plus ancrée et finalement je ressens un équilibre intérieur bien réel.
Ce travail favorise notre écoute intérieure: celle de nos besoins et de notre ressenti !
Je me suis laissée surprendre par le parcours de mes mains sur l'argile ; et le résultat m'étonne moi-même; c'est comme une révélation de soi !
Ce travail nous libère de l'emprise de nos émotions, et je me sens plus apaisée et plus sereine pour me positionner dans la vie !
On fait naître quelque chose de soi !
C'est une expérience à vivre !!
Merci !!
de Rixensart Belgique a écrit le 21 octobre 2016
De Caroline - Bruxelles

Dans ma dernière séance, j'ai revécu une ancienne situation: je me suis retrouvée comme une petite fille, se sentant seule, abandonnée, ayant juste besoin d'un grand mur pour me cacher et me protéger ! Mais cette fois ci, c'était différent parce que je me sentais accompagnée : j'ai pu y remédier, trouver la juste mesure entre protection et relation, et dépasser ma peur, parce que la voix de mon accompagnante m'assurait de sa constante présence. Cela m'a profondément sécurisée et soutenue.
L'expérience du Champ d'argile est unique pour moi ! Jamais je n'avais pu faire une expérience aussi complète de recentrage et de reconnexion à moi même. Quel plaisir de sentir que j'ai les ressources nécessaires pour mener ma vie, même s'il y a de fameux obstacles parfois !
de Rixensart Belgique a écrit le 21 octobre 2016
Octobre 2016 :
Au fur et à mesure que se succèdent les séances de champ d'argile, je découvre que je peux faire des choix "juste pour moi". J'ai appris à comprendre mes vrais besoins, et à les nourrir. J'ai aussi découvert combien j'étouffais : je manquais d'espace, dans l'argile, mais aussi dans ma vie ! Et pourtant il m'est indispensable de prendre l'espace et le temps pour sentir mes besoins et retrouver mon équilibre. Trouver comment "respirer" grâce à mes mains, et mes gestes dans l'argile, malgré sa résistance, m'accompagne dans ma vie : prendre ma place, mon espace, me donner le temps de respirer et ressentir.
a écrit le 26 mai 2016
Outre les avancées que la pratique du champ m’a permis de faire vers moi-même, notamment en termes de positionnement, le champ d'argile répond et nourrit des besoins de sensualité.
... Le cadre est vide, il ne reste que quelques traces d’argile au fond légèrement mouillées, et mes mains, avec un peu de pression, se déplacent très lentement sur le fond du cadre. Je sens à ce moment là, ‘le petit grain’ de l’argile, là, prisonnier entre le fond du cadre en bois et mes doigts, qui roule tout doucement sous la pression et le mouvement de mes mains.
Ce moment est pour moi à nul autre comparable en terme de sensualité. Si la main ne bouge pas, ou si elle bouge trop vite, je ne peux pas sentir ce petit grain. Hors du champ, je peux passer de longs moments dans la nature à caresser les yeux fermés un rocher, du bois, mais le coté statique de ces matériaux, limite le rendu tactile. Sentir ces petits grains à la surface du bois, se déplacer sous les doigts et la paume, alors qu’il n’y a quasiment plus de matière. C’est un moment très intense et subtil où tout mon être, où tous mes capteurs sont à l’écoute de la sensation procurée par ces minuscules grains. C’est un peu comme si je pouvais toucher ‘la quintessence’ de l’argile. Le retour (la réafférence) est merveilleux.
a écrit le 17 février 2016
Le réveil du corps

… Le cadre est vide, je me mets debout, et prends appui avec mes deux mains sur le fond du cadre. Mes mains commencent à visiter le cadre et entrainent mon corps, et celui-ci se met en mouvement pour suivre mes mains. C’est une sorte de danse qui s’installe, comme si mon corps reprenait vie. Mes pieds sont bien ancrés dans le sol et le mouvement du corps part des chevilles. En même temps que mes mains circulent dans le cadre, mon corps effectue une sorte de rotation sur son axe.
C’est comme si le corps se donne la permission, là, de vivre sa vie, déconnecté de toute retenue, de tout conditionnement.
Mon corps se met en mouvement de la même façon que lorsqu’on écoute de la musique assis, et que le pied libre se met à bouger en rythme, puis la jambe…
Je suis ‘un’ avec mon ressenti sous les mains et la totalité de mon corps. C’est un moment d’accord parfait, magique !
La première fois que cela m’est arrivé, je n’ai pas compris ce qui se passait. Puis la chose s’est renouvelée dans d’autres champs. Et là j’ai compris que dans mon quotidien, je ‘bridais’ la libre expression de mon corps, j’étais loin de mon corps, je ne l’habitais que partiellement. Le champ me révélait cela, et le travail dans ce domaine qu’il me reste à faire.
Anne-Christine de PARIS a écrit le 25 janvier 2016
Comment parler du travail sur le champ d’argile ? Comment trouver les mots assez sensibles pour évoquer le travail prodigieux qui s’accomplit au cœur d’un si simple cadre de bois empli de cette matière brute qu’est l’argile ?

Cette technique a été mise au point par un professeur allemand du nom de Heinz Deuser dans les années 1970. Elle s’inscrit parfaitement dans le chemin de développement personnel et de thérapie initiatique ouvert par Graf Durckheim.

Je l’ai découverte au centre Assise auprès de Barbara Osterwald en 1998 et depuis, la pratique avec Bénédicte de Nazelle lors de séances individuelles ou de week-end.

C’est un véritable chemin de connaissance et d’épanouissement de soi. On me demande souvent pourquoi je poursuis cette voie depuis tant d’années ? Je réponds que chaque nouvelle expérience est neuve, chaque nouveau contact avec l’argile est porteur de sens et de profondeur.

Comment se déroule une séance ?
On se retrouve seul devant ce cadre de bois empli d’argile, posé sur une table. Les yeux fermés, le corps détendu, assis ou debout selon les préférences on « laisse parler » ses mains, on se laisse guider par elles. Et c’est cela le plus étonnant. Car les mains ont l’intelligence de ce qui est juste à chaque instant, de ce qui doit être accompli.
Le mental n’agit pas, les représentations tombent d’elles-mêmes. On ne doit pas faire quelque chose, obtenir une quelconque représentation dans l’espace.
La présence attentive du thérapeute est indispensable. Ses mots rares mais toujours justes vous accompagnent tout au long du voyage intérieur.
La séance dure 30 mn ou 1 heure. On ne sait pas à l’avance ce qui va se passer mais avec ma « longue » pratique, je peux affirmer que seul du bon sort de cette expérience si intime.

Lors des week-ends, chacun travaille à tour de rôle devant les autres stagiaires. Pour moi, loin d’être pesante, leur présence est toujours réconfortante et empathique. A la fin d’un stage, on sait que chacun a travaillé non seulement pour lui-même mais aussi pour les autres. Une alchimie subtile opère d’inconscient à inconscient.

Au fil des séances individuelles ou des week-end proposés au centre Assise, je me suis confrontée à mes peurs intérieures, à mes doutes, mes blocages. Certains remontent à l’enfance, d’autres s’invitent en cours de chemin. Mais chaque séance permet de dénouer les fils, de briser les murs que nous édifions et qui nous empêchent si souvent de vivre pleinement nos vies de femmes et d’hommes.

En fin de séance, je suis toujours émerveillée du voyage accompli. Je me sens plus vivante, plus libre dans mon corps et mon esprit, avec une énergie toute neuve. La vie nous réserve souvent de bonnes surprises mais glisse aussi sous nos pieds des cailloux qui blessent.
Grâce à cette pratique du champ d’argile, j’ai désormais la capacité de mieux comprendre, intégrer et transformer les événements douloureux de la vie. J’y ai gagné une plus grande liberté intérieure et une plus grande confiance.

Je peux dire avec le recul que la rencontre du champ d’argile, tel qu’il est pratiqué au centre Assise, a été pour moi un des plus beaux cadeaux de la vie.
a écrit le 10 décembre 2015
« La première fois que j'ai fait un travail avec le champ d'argile, nous étions 4 à suivre la journée, c'était pour ma part la première fois que je suivais une thérapie en groupe. La journée fut extrêmement riche humainement en partage, en émotions.

Cette première journée fut surtout pour moi très révélatrice de nos forces profondes, des blocages qui nous entravent, des appuis réelles que nous avons en nous et des forces qui nous soutiennent, alors qu'on peut se sentir brisé, fragile et sans force . Pour moi il y a vraiment eu un avant et un après !

J'ai trouvé le courage de prendre des décisions, de faire des choix. J'ai eu le sentiment de me connecter à une partie totalement enfouie mais si puissante et agissante que j'en étais profondément transformée.

Je trouve que c'est un travail qui complète parfaitement bien la thérapie, l'expérience qu'on y traverse est très différente, car elle passe par le corps, elle ne passe pas par les mots, le mental, mais c'est bien notre corps tout entier à partir de nos mains en contact avec l’argile qui nous révèle des terres insoupçonnées et une énergie magnifique à notre service.

Mettre tout ça en mot est difficile car c'est bien une expérience très personnelle et unique mais qui est surtout à vivre !!!

C'est un vrai beau cadeau à se faire, une chance que nous avons d'avoir à Dieulefit une thérapeute Nathalie Pigot, qui travaille avec le champ d'argile.

Pour ma part c'est un travail que je conseille à chacun d'entres nous, les bienfaits sont profonds et durables.

Je sens qu'en moi les choses s'orientent différemment depuis que j'ai commencé ce travail avec Nathalie il y a 3 ans maintenant, elle est une guide merveilleuse dans cette traversée, une thérapeute attentive, vigilante et bienveillante. » J.
a écrit le 30 novembre 2015
“Maman d’un garçon âgé de huit ans qui a une extra-sensibilité, une créativité à visages multiples donc une vive énergie incessante des mouvements tant au niveau corporel, qu’au niveau verbal. Et pour autant touché par la dyslexie, dysphasie.
Oui, le champ d’argile est un formidable outil pour l’enfant : entre l’argile et les mains de l’enfant se tisse un lien, une situation où Tout peut s’exprimer, où tout ce qui est gardé au chaud dans son coeur, dans sa tête, dans son corps peut s’exprimer dans le champ et ainsi permettre à l’enfant d’Etre dans une énergie non plus incessante, mais croissante. Merci Nathalie et le Champ d’Argile”. Colombe.